Sunday 25 March 2012

Le froid londonien


Article publié sur le site My French Life :
http://myfrenchlife.org/2012/03/06/steev-vaugondy-bio/


Depuis mi-janvier, l’Europe, dont la France et le Royaume-Uni, a connu une vague de froid sans précédent.

Alors que l’on pensait vivre un hiver doux et agréable, un vent sibérien, sans crier garde, a décidé de frapper Londres de plein fouet. Il est vrai que l’Angleterre n’est pas vraiment connue pour ses grandes chaleurs, bien au contraire. Pourtant, depuis la fin de l’automne, la météo s’était montrée clémente avec des températures allant jusqu’à 10°C. On s’apprêtait tous donc à arriver gentiment au printemps sans se vêtir à outrance. Les bonnets, pulls, et autres gants pouvaient, et nous n’allions pas nous en plaindre, rester dans les placards.

C’était sans compter sur ce fâcheux vent venant tout droit de Russie. Un cadeau sibérien qui a fait chuter les températures jusqu’à -5°C dans le sud de l’Angleterre. Le réveil fut brutal, surtout pour les Français, comme moi, originaires d’Anjou, région connue pour sa douceur légendaire. Après une adaptation, non sans douleur, à ce froid hivernal, un nouvel élément a encore un peu plus compliqué la vie des londoniens, la neige.

Alors que je revenais d’un voyage scolaire à Lille avec mes classes Year 9, et que je me réjouissais à retrouver un climat pas si désagréable comparé à la France, c’est par une terrible tempête de neige que Londres m’a accueilli. Un aléa climatique qui perturba mon retour chez moi, et écourta ma bonne humeur par la même occasion.

Ce genre d’intempérie est trop rare sur Londres pour que la ville se pourvoie d’infrastructure suffisante. Alors lorsque la neige tombe abondamment, c’est toujours la même galère au niveau des transports. Que ce soit sur la route, le métro, ou les aéroports.

Se trouver coincé au milieu de nulle part à cause des intempéries est plus que rageant. Néanmoins, Londres sous la neige n’est pas si dramatique. Vêtu d’un drap blanc, la ville se trouve un charme qu’on ne lui connaissait guère. Les rues, les quartiers, ou les parcs recouverts de neige donnent à Londres un aspect méconnaissable, presque nostalgique.
Aussi, être bloqué chez soi à la place d’aller travailler n’est pas si désagréable. Autant en profiter à contempler le paysage, se reposer, ou, pourquoi pas, organiser une terrible bataille de boule de neige.

Après trois semaines de grand froid, le vent sibérien s’est enfin décidé à quitter l’Angleterre pour aller visiter d’autres contrées bien plus au nord. Ces derniers jours, la température est remontée à 10°C. Londres est enfin prêt à accueillir un automne bien mérité.

http://myfrenchlife.org/

Saturday 17 March 2012

Mascho Piro, la tribu qui voulait vivre en paix

Article publié sur le site Anciela: http://www.anciela.info/contain/article.php?id_art=138








La tribu, qui vit reclus dans la forêt amazonienne, montre de plus en plus signe de vie. La faute à une déforestation massive, un facteur qui pourrait précipiter la disparition de l’une des dernières tribus vivant en dehors de la société moderne.
               
     Les Mascho Piro sont une tribu indigène de chasseurs-cueilleurs qui habitent dans la forêt amazonienne sur le territoire péruvien, aux abords de la frontière brésilienne. Leur mode de vie, qui consiste à s’isoler du monde moderne et à vivre en autarcie, ne permet pas de connaître dans son ensemble l’histoire des Mascho Piro. Les premiers écrits sur le peuple d’Amazonie n’apparaissent qu’en 1894, lorsque le baron péruvien Carlos Fitzaccarld entreprend de s’emparer de la région de la rivière de Manu, le territoire des Mascho Piro.

Les Mascho Piro, mythe ou réalité ?

       Les médias ne s’intéressent que récemment aux Mascho Piro, une tribu qui attise de plus en plus la curiosité du public.  Leur autarcie, leurs coutumes, et surtout leur refus de s’intégrer à la société moderne en font un peuple pas vraiment comme les autres. Cette particularité a même entretenu un doute sur l’existence réelle de la tribu. Comment en effet un peuple a-t-il pu passer inaperçu si longtemps dans un monde mondialisé tel que le notre ? Pourtant, les photos prises depuis la fin des années 1990 prouvent que les Mascho piro existent bel et bien. Ils seraient entre 150 et 600 individus, parlent une langue entre le péruvien, le brésilien et les anciens dialectes indiens, et vivent de chasse et de cueillette.
       L’apparition plus fréquente des Mascho Piro n’est pas le fruit de leur propre volonté, bien au contraire. Depuis le succès du photojournalisme, les reporters s’intéressent progressivement au phénomène Mascho Piro. Le premier à s’intéresser à ce peuple est l’anthropologue américain Glenn Shepard qui a rencontré la tribu en 1999. En 2007, un groupe d’écologiste a filmé d’un hélicoptère une vingtaine de membres du clan. Enfin, la photographe italienne Gabriella Galli a pris des photos de la tribu en 2011. Cette curiosité peut s’avérer fatale. En janvier 2012, Nicolas Shaco Flores, le guide de l’archéologue Diego Cortijo, membre de la délégation de la Société Géographique Espagnole, a été touché mortellement par flèche alors que les deux hommes étudiaient La tribu. 

Une déforestation massive et illégale.

      La récente dimension médiatique des Mascho Piro ne tient pas qu’à la curiosité des photoreporters, elle est surtout due à la déforestation de l’Amazonie qui contraint les indigènes à se rapprocher davantage de la civilisation moderne. Devant cette situation, l’organisation internationale de défense des droits des peuples indigènes, le Survival International, a décidé récemment de diffuser de nouvelles photos des Mascho Piro, non pas pour les médiatiser, mais afin de dénoncer cette menace écologique majeure. Pour Stephen Corry, directeur de Survival International, «il  est primordiale de respecter la volonté de ces indiens de rester isolés ».
       Selon le site zéro déforestation (http://www.zero-deforestation.org/ralentir-changement-climatique-deforestation-evitee.php), chaque année depuis 15 ans, 80000 km² de forêt disparait dans le monde, dont plus de 50% dans la seule forêt d’Amazonie. A ce rythme, les experts prévoient l’extinction de la forêt amazonienne pour 2150.
        Suite à la publication des photos, les autorités péruviennes ont décidé d’intervenir. Ils ont ainsi découvert un stockage de plus de 8 m3 d’essence d’arbre non autorisé. Les bucherons, qui ont été arrêtés, peuvent encourir jusqu’à six ans de prison. Malgré cela, le programme écologique au Pérou montre ses limites. Les différentes initiatives prisent par le gouvernement semblent davantage des réponses face à la pression des organisations écologiques plutôt qu’à une réelle volonté d’installer une politique anti-déforestation stricte.
        L’enjeu est pourtant de taille. Il est en effet urgent de trouver une solution face à une déforestation massive qui menace l’équilibre écologique interplanétaire, et qui déstabilise grandement un peuple souhaitant s’isoler d’une société qu’ils ne comprennent et ne souhaitent pas comprendre. 

Anciela : http://www.anciela.info/contain/
 

Friday 9 March 2012

Bruce Springsteen is coming back


  Article publié sur The Guestlist Network :
http://guestlist.net/article/bruce-springsteen-coming-back/   

       Bruce Springsteen gets ready to start a world music tour beginning on 18th March in Atlanta and ending on 31st July in Helsinki. The Boss will be in London on July 14 in the Hand Rock Calling.
       He also released his 17th album which has the same title as the world tour Wrecking Ball. As usual, his new songs get stuck right into current themes like economic decline, war and injustice.
       Even at 62 years old, the Boss is far from giving up the show.

http://guestlist.net/
 

Saturday 3 March 2012

The Artist

Article publié pour The Guestlist Network : http://www.guestlist.net/article/the-artist/


If you want to experiment a new cinema experience, The Artist is for you. 
Although the recent movies are using more and more new technologies as 3D or special effect, the French movie The Artist takes back all the specificities of old school cinema.
The movie has the specificity to be in black and white, but especially silent. That mean the spectators have to focus on the actor’s movements. The actors take their game: Bérénice Bejot, and mainly Jean Dujardin, which won the BAFTA and Oscar 2012.  
In addition to being original, The Artist is really an excellent movie which won as well the Oscar for the best movie. The scene takes place in Hollywood in 1927, Valentin (Jean Dujardin), an actor really famous, meets Peppy Miller (Bérénice Bejot), a beginner in cinema, the talking picture is going to change their life.
Definitely, The Artist lends freshness to the cinema.
This film is suitable for the whole family and definitely a must see!

http://www.guestlist.net/