Thursday 19 July 2012

Paris lance sa campagne estivale contre le sida

article publié sur Le Point.fr : http://www.lepoint.fr/societe/paris-lance-sa-campagne-estivale-contre-le-sida-18-07-2012-1486851_23.php

 

Jusqu'au 21 août, une campagne d'affichage rappelle aux Parisiens, mais aussi aux touristes, de se protéger. 

Avec 6 500 nouveaux cas par an et 50 000 personnes vivant avec le VIH sans le savoir en France, le sida reste une véritable préoccupation sanitaire dans le pays. Associée à l'École professionnelle supérieure d'arts graphiques et d'architecture (EPSAA), la ville de Paris organise chaque été depuis 2009 une opération de prévention contre le sida. Entre le 11 juillet et le 21 août, une campagne d'affichage publicitaire est mise en place sur le réseau municipal d'affichage, à Paris Plages, dans le réseau Cart'Com - dans les cafés, restaurants, lieux culturels et associatifs, où seront diffusées 80 000 cartes postales gratuites - et, enfin, sur le site Paris.fr. L'objectif est clair : inciter à se protéger et à recourir au dépistage.
"Il faut vous le dire en quelle langue ?" s'interroge, dans cinq langues différentes, le préservatif dessiné par les élèves de l'EPSAA. "Il s'agit de notre campagne d'été, c'est pourquoi la création retenue se veut à la fois ludique et simple, accessible par tous les publics, y compris les nombreux touristes qui viennent à Paris pendant l'été", explique Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris en charge de la santé publique. "L'idée a été de jouer sur ce caractère estival et multilingue, tout en faisant allusion au fait que les gens se protègent de moins en moins."

500 000 préservatifs distribués

La ville de Paris est active toute l'année sur le front de la lutte contre le sida. Les 30 animateurs de son Équipe mobile d'information et de prévention en santé (EMIPS) et des milliers de bénévoles interviennent quotidiennement auprès des jeunes Parisiens. En 2011, 700 événements ont été organisés dans les établissements scolaires, les foyers de jeunes travailleurs ou lors du festival Solidays, et, chaque année, plus de 500 000 préservatifs sont distribués. Ces interventions complètent notamment les actions menées par les associations comme Aides, le Sidaction ou Solidarité sida.
"Les avancées médicales sur la recherche contre le sida font flancher la prévoyance des gens, il faut donc continuer à inciter le plus grand nombre à se protéger et à recourir au dépistage du VIH", prévient un des bénévoles de la ville de Paris. Aujourd'hui, plus de 150 000 personnes vivraient avec le virus du sida en France.

Tuesday 10 July 2012

Prime à la casse pour les sex-toys

Article publié dans Le Point.fr : http://www.lepoint.fr/societe/prime-a-la-casse-pour-les-sex-toys-10-07-2012-1483793_23.php



Un magasin spécialisé dans la vente de lingeries et accessoires érotiques dans les Alpes-Maritimes rachète vos vieux sex-toys en fin de vie.

Après le succès des voitures, ce sont maintenant les sex-toys qui bénéficient d'une prime à la casse. La chaîne de magasins spécialisés dans la vente de produits érotiques Easy Love a mis en place depuis mai une reprise sur les gadgets contre une remise de 10 % sur le prochain objet neuf acheté au magasin.

Le système est simple mais terriblement efficace. Il permet de fidéliser une clientèle de plus en plus adepte de ces joujoux du plaisir. Surtout, cette campagne de publicité est un moyen supplémentaire de lever le tabou sur cette pratique. L'industrie mondiale du "sex-toy" pèse aujourd'hui plus de 22 milliards d'euros par an et représente un marché en pleine expansion.

Crée en 2008, Easy Love a pour ambition de se démarquer d'Internet, son principal concurrent. La société a repris ce concept à l'étranger et plus particulièrement à Londres. Pour Marion, du service de communication d'Easy Love, "la France accuse un retard conséquent par rapport à l'étranger. Les Français n'assument que très peu leur sexualité. Pourtant, les chiffres montrent que plus de 50 % des couples ont déjà utilisé au moins une fois un sex-toy."

Fidéliser la clientèle

Bien qu'assez discrets au départ, les clients se font plus nombreux dans les magasins. "Les gens sont plus à l'aise, plus détendus qu'au début de l'année. On sent que les clients se familiarisent avec les accessoires érotiques. C'est aussi une façon de leur dire : les sex-toys, on sait que vous en avez, alors n'ayez pas honte de revenir", a déclaré une vendeuse de l'enseigne. Dans l'opération "prime à la casse", Easy Love récupère entre 5 à 10 sex-toys par semaine, gage de réussite de l'entreprise.

Long, fin, multicolore, flashy, vibrateur, à effigie d'animaux... Le choix est vaste. Le pari d'Easy Love est donc de normaliser le marché du sex-toy, un peu comme un objet de consommation courant que l'on trouve démodé et que l'on échange contre un produit plus sophistiqué.

Et quid des objets repris à la casse ? Pas d'inquiétude, à la différence des voitures, les objets coquins usés ne sont évidemment pas remis en vente sur le marché. C'est dans un cylindre rose de matière plastique situé au milieu du magasin que sont jetés les gadgets "hors d'usage", ils sont ensuite tout simplement détruits à la déchetterie.

http://www.easy-love.fr/le-concept-easylove-loveshop-sexshop/

Sunday 8 July 2012

Jeux olympiques de Londres, le business florissant de la sous-location

Article publié dans Le Point.fr
http://www.lepoint.fr/societe/jeux-olympiques-de-londres-le-business-florissant-de-la-sous-location-02-07-2012-1480084_23.php

Alors que les hôtels ont été pris d'assaut, la sous-location devient une solution pour les touristes venant assister aux Jeux olympiques.
À moins d'un mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres, les touristes, munis des précieux tickets, se sont littéralement jetés sur les dernières chambres disponibles à Londres. Aussi bien les hôtels populaires, comme les auberges de jeunesse ou les bed and breakfast, que les hôtels les plus luxueux comme The Savoy, The Montcalm ou The Langham London affichent tous complets.

Face à cette pénurie, une méthode déjà bien connue devient de plus en plus populaire : la sous-location. Les locataires qui s'absentent pour une certaine durée décident de sous-louer leur appartement à un prix défiant toute concurrence. Le touriste peut alors bénéficier d'un endroit pratique, confortable et commode.
Bien que la sous-location sans autorisation soit punie par la loi, il est plutôt facile de déjouer la vigilance des autorités. En effet, la sous-location à titre gracieux à la famille ou aux amis est autorisée par la loi.

De 250 euros à 1 800 euros par semaine

Un événement majeur tels que les Jeux olympiques présente alors une opportunité financière non négligeable pour les habitants de Londres qui peuvent louer leur appartement ou tout simplement mettre à disposition une ou plusieurs chambres de leur logement.

Pour un appartement, les prix peuvent aller de 400 euros par semaine pour les logements les plus simples à 1 800 euros par semaine pour ceux situés dans les quartiers riches tels Kennington, Chelsea ou du centre de Londres. Pour une chambre avec lit double, les prix sont beaucoup plus abordables, on peut facilement trouver une chambre pour environ 250 euros par semaine.

Les offres se postent le plus souvent sur Internet. Et plus particulièrement sur le site web anglais Gumtree. Le site de petites annonces, créé par Michael Pennington et Simon Crookall en 2000, est devenu l'outil indispensable pour tous résidents anglais à la recherche d'un travail, d'un service, d'un véhicule et surtout d'un logement.

Au départ réservé à la ville de Londres, Gumtree s'est ouvert sur tout le territoire anglais et couvre dorénavant l'Irlande, la Pologne, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. À l'approche des Jeux Olympiques, le site britannique a pris une envergure encore un peu plus internationale.

Friday 6 July 2012

Mali, une inquiétude internationale



Depuis le coup d'État du 22 mars 2012, le Mali connaît une crise politique, territoriale et sociale sans précédent.

Cela fait maintenant plus de trois mois que les groupes islamistes détiennent la région du nord du Mali. La fusion entre le mouvement salafiste Ansar Eddine, le Mouvement national de la libération de l'Azawad et la branche sahélienne d'al-Qaida a rendu la reprise de la région presque impossible. Le gouvernement malien, proche du néant depuis le coup d'État du 22 mars 2012, ne semble pas pouvoir régler la situation par ses propres moyens.

L'instabilité politique du Mali a clairement profité aux différents mouvements islamistes qui se sont aujourd'hui installés durablement dans le nord du Mali. Après les violents combats à Gao du 27 juin entre les touaregs, Ansar Eddine a pris l'avantage sur le MNLA dans la région. Le groupe islamiste s'est manifesté rapidement en détruisant les mausolées de saints musulmans à Tombouctou, classés au patrimoine mondial en péril de l'Unesco.

Mercenaires de retour de Libye

Le retour incontrôlé dans le nord du Mali des armes et des nombreux mercenaires maliens qui combattaient en Libye pour le colonel Kadhafi a largement gonflé les contingents des rebelles touaregs.

"La Libye n'ayant pas de frontières communes avec le Mali, les touaregs ont dû franchir deux frontières : Libye-Algérie et Algérie-Mali. Et ils n'ont pas été désarmés ! Pourtant, les combattants touaregs d'origine nigérienne qui ont franchi la frontière entre la Libye et le Niger, eux, ont été appréhendés par les forces de l'ordre nigériennes. Ce qui s'est passé rend perplexe. Faut-il y voir une coopération d'islamistes algériens ? Les puissants réseaux d'al-Qaida au Maghreb islamique dans cette région du Sahel ont tout à fait le pouvoir de transiter les armes et les hommes jusqu'au Mali. Même s'il n'existe pas de "preuves formelles", explique André Bourgeot, responsable scientifique du programme "Nouveaux enjeux dans l'espace saharo-sahélien" au CNRS, dans un article du Point.fr.

L'inquiétude de la communauté internationale

La communauté africaine a réagi rapidement face à la situation au Mali. La Cedeao et l'Union africaine ont dénoncé les agissements des rebelles dans la région et ont saisi l'ONU pour obtenir son appui à une opération militaire. Endiguer les réseaux islamistes au Mali est une priorité stratégique évidente. Il serait, en effet, dangereux de laisser les forces rebelles islamistes se renforcer dans le Sahara malien, une région qui connaît déjà une forte implantation islamiste et des conditions climatiques extrêmes.

Pour la communauté internationale, il faut tout d'abord mettre en place un gouvernement stable au Mali avant d'envisager toute opération militaire. "Un gouvernement d'union nationale aura la légitimité pour demander l'intervention des troupes africaines au nord. On ne peut pas résoudre le problème du nord si on ne résout pas d'abord le problème de Bamako", explique le président guinéen Alpha Condé.

Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé à des sanctions contre les rebelles du nord du Mali dans une résolution adoptée à l'unanimité jeudi, une intervention militaire rapide paraît difficile.

Sahelistan

Assez discret jusqu'à présent, la montée en puissance des islamistes d'Ansar Eddine, la destruction des mausolées et les commentaires internationaux ont fait réagir le gouvernement français. "Nous avons eu l'Afghanistan, il ne faut pas qu'il y ait de Sahelistan. Cette situation menace non seulement le Mali, qui doit retrouver toute son intégrité, mais aussi toute la région", a déclaré vendredi Laurent Fabius à propos de la crise malienne.

Le Mali, ancienne colonie française, a obtenu son indépendance en 1960. La transition de colonisé à État souverain a pourtant été difficile pour le pays, qui a connu, durant son histoire, plusieurs coups d'État. En tant qu'ancienne puissance colonisatrice, la France a-t-elle un devoir particulier dans la crise que traverse le Mali ? Depuis l'indépendance, les rancoeurs héritées de la colonisation n'ont jamais permis de mettre en place une véritable coopération entre les deux États.

Thursday 5 July 2012

Retour sur l'indépendance de l'Algérie

L'Algérie commémore les cinquantes ans de l'indépendance du pays. Retour en image sur cet évènement historique qui détermine encore aujourd'hui les relations franco-algérienne.

http://www.lepoint.fr/monde/retour-sur-l-independance-de-l-algerie-05-07-2012-1481261_24.php / cliquez sur ce lien pour découvrir le diaporama sur Le Point.fr

Wednesday 4 July 2012

Wimbledon pour les fauchés



Chaque année, les spectateurs du monde entier affluent pour supporter leurs joueurs préférés à Wimbledon, mais comment obtenir le précieux ticket?
Plus vieux tournoi en activité, Wimbledon fait sans aucun doute parti des compétitions les plus emblématiques du tennis. Alors que nombre de personnes pensent ce tournoi inaccessible financièrement, il existe quelques petites astuces pour se rendre sur le gazon mythique sans pour autant se ruiner totalement.
Tout d’abord, armez-vous de patience. Si vous ne faites pas parti de club privé très select, il vous faudra faire la queue pendant des heures. Selon les matchs, et surtout le climat, l’attente peut durer entre une heure et trois heures. Boissons, sandwichs et parapluies sont évidemment de mises. Le meilleur moyen d’éviter l’interminable attente reste le campement dans les champs avoisinant. De plus en plus usité, cette méthode permet de passer un moment convivial et de se placer en tête devant les guichets.
Une première semaine assez accessible
Arrivé au guichet, il vous sera difficile d’obtenir les billets pour les courts principaux, mais les matchs basiques sont facilement accessibles soit tôt le matin, soit l’après-midi quand les premiers spectateurs sortent du tournoi. Il faut compter 20 livres (environ 23.8 euros) pour obtenir le ground ticket qui permet d’assister aux matchs des courts 3 à 19. Après 17 heures, le billet ne coûte alors que 14 livres (environ 16 euros).
La première semaine du tournoi est surement la plus intéressante. Les matchs sont plus nombreux, il est donc assez facile d’assister au match d’un joueur de classe mondiale tels Nadal, Djokovic ou encore Federer. Entre 35 et 70 livres le ticket, le court central, 1 et 2 ne sont pas pour autant inaccessibles mais plus difficile à obtenir, les premiers à arriver au guichet se jetant sur les places immédiatement.
Un vaste choix de transport
Les oppositions étant moins nombreuses et plus importantes, le prix des places s’en trouve forcément plus élevé. Après les quarts de finale, les tickets pour les demi-finales et la finale sont exclusivement en vente en ligne sur internet. Fini donc l’attente interminable. Au prix d’environ 120 livres (140 euros), la finale reste tout de même assez onéreuse. Néanmoins, il est toujours possible d’obtenir le fameux ground ticket pour 8 livres, qui permet l’entrée dans l’enceinte du village et d’assister aux derniers matchs sur l’écran géant dans une ambiance haute en couleur.

Niveau transport, le choix est vaste. Pour les plus organisés, l’Eurostar reste le moyen de transport le plus pratique mais aussi le plus onéreux. Il faut compter au moins 88 euros pour un aller-retour. Les compagnies aériennes low coast comme Ryanair et Easy jet restent le plus accessible niveau prix, il n’est pas rare de trouver des billets à 20 euros. Mais encore faut-il réserver à l’avance. Pour les plus désorganisés, il reste toujours le voyage en bus. Toutes les heures, Eurolines envoie une navette de Paris Gallieni à destination de Londres pour le prix de 45 euros. Ce moyen de transport est réservé aux plus téméraires, le voyage dure en effet plus de sept heures dans un confort plus qu’incertain.